Blues...
Une vieille blague sur le blues raconte que si l'on passe un blues à
l'envers, on entends la femme du bluesman revenir. Depuis quelques
jours, mon blues se joue bel et bien à l'endroit. Cependant, dans ces
moments là, ce n'est pas le blues qui m'accompagne, mais plutôt une
musique qui représene la liberté, la non permanence des choses. J'ai
perdus mes illusions dans cette histoire, ceux qui me connaissent
savent de quoi je parle, mais c'est bon pour les autres aussi. Lorsque
l'on perd ses illusions, le monde paraît triste, sombre, froid,
cependant, ce n'est qu'une illusion...
Le monde est ce qu'il est, la
vie n'est pas forcément juste, mais de cela découle tout le plaisir. On
est triste pour savoir lorsque l'on est joyeux, on perd des choses, on
en retrouve. J'ai tout donné à cette fille, elle peut tout garder
maintenant, j'ai encore de quoi me reconstruire. J'ai du mal à écouter
certain morceaux, parce qu'ils me font penser à elle, certains films,
certaines heures de la journées...
Malgré tout, je n'ai aucune
haine envers elle, des fois j'ai l'impression qu'elle m'a pris pour un
con, mais je m'en moque, ça arrive, c'est comme ça. Je ne me résigne
pas, je prends tout en considération, j'analyse, en me disant qu'on ne
m'y reprendras plus. Puis, ça fait des souvenirs... Une chanson d'un
artiste que l'on a jamais partagé...
Tout est décousu, cette chanson
n'a même pas de rapport avec ma situation, mais on ne choisis pas. On a
l'impression de choisir telle ou telle chose, mais finalement, ce sont
ces choses qui nous choisissent... J'écris un peu, finalement, j'ai
envie qu'elle lise ce post, qu'elle se rassure, qu'elle puisse se dire
que je vais bien, que non je ne lui en veux pas. Je pourrais l'appeler,
mais ce n'est plus à moi de faire le premier pas, c'est terminé.
Je
l'ai aimé comme aime un chien, il est temps que je me relève pour de
nouveau être un homme. Bien que pour l'instant je ne suis plus qu'une
pierre qui roule.